Je poursuis ce jour ma présentation en ajoutant des reproductions d'un livre acheté quelques euros à Saint-Malo: Récits anecdotiques de la guerre 1870-1871 de Dick de Lonlay. L'ouvrage a été retapé et j'ai entrepris de scanner quelques illustrations..
Rappel: l'auteur, Dick de Lonlay, était un ancien des Guides de la Garde impériale, il fut journaliste et dessinateur. De son vrai nom George Hardouin, il a été aussi boulangiste puis membre de la Ligue des patriotes de Déroulède, il a cumulé.
Combat à Mouzon. |
Batterie de 12 française. 15mm.
Tout est à "resocler", un boulot titanesque!
1870 30 août - BATAILLE DE BEAUMONT
Le maréchal de Mac-Mahon se sentit, à partir du 27 août, enveloppé par un ennemi dangereux, il ne vit plus d’autre moyen de salut que dans une retraite précipitée sur Mézières.
Mais, le ministre lui intimait l’ordre de marcher à tout prix sur Metz, le prévenant du renfort du 15e corps du général Vinoy ; en annonçant l’avance considérable (trente six heures) qu’il avait sur le Kronprinz, mais celui-ci marchait rapidement. L’Impératrice et le ministre étaient perpétuellement hantés par la crainte d’un mouvement populaire et considéraient la marche de Mac-Mahon comme un coup de génie qui devait infailliblement réussir.
La terrible réalité commençait à se faire jour. Le 5e corps du général de Failly fut pris de travers par l’avant-garde du prince de saxe et dut partir le lendemain pour regagner la Meuse entre Beaumont et Mouzon ; ses soldats harassés mirent deux jours à franchir cette distance de moins de 10 km. A la
date du 28, le Kronprinz ne se trouvait plus qu’à vingt-quatre heures de l’armée française.
Inquiet de la situation des deux corps placés entre Beaumont et Oches, le maréchal de Mac-Mahon vint lui-même ordonné à Douay et de Failly de presser la marche et le passage de la Meuse, mais le 5e corps était épuisé par la faim, accablés par la marche ; ils étaient incapables de faire un nouvel effort, aussi le général de Failly crut devoir consacrer une partie de la matinée au repos pour
franchir la Meuse en fin de matinée.
La prudence la plus élémentaire voulut qu’on s’assura que l’ennemi ne fut pas trop proche avant de s’abandonner au repos ; il n’en fut rien. Le 5e corps entra dans Beaumont pour s’y reposer et s’y restaurer, les autres restèrent dans les clairières extrêmes de la forêt, préparant la soupe, nettoyant les armes, les chevaux dételés et les canons épars au milieu des arbres.
1870 30 août - BATAILLE DE BEAUMONT
Bondois, Paul (1850-19..). Histoire de la révolution de 1870-71 et des origines de la troisième République (1869-1871), par Paul Bondois,.... 1888./Gallica-BNF
Un récit de la bataille sur:
L'infanterie de marine française en août 1870.
Les chasseurs à pied au combat. 15mm. |
L'armée a 20 ans, le travail de refonte sera conséquent
L'artillerie de ligne en batterie |
Mouzon (30 août) - Avant-garde d'infanterie de marine se préparant au combat. |
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Une nouvelle synthèse concernant cette guerre vient d'être publiée
par un historien spécialiste de la période, Alain GOUTTMAN:
Cliquer pour en savoir plus |
Un atlas de référence:
A bientôt
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