samedi 20 mars 2010

Règle "Guerre éclair": 1918, l"assaut des poilus emporte les positions allemandes

Tableau de Georges Scott

"Guerre Eclair" est légèrement adaptée par nos soins (règle "A l'aube de l'orage") afin d'en accèler le rythme et de pouvoir jouer avec des effectifs modestes. Résultats : une bonne fluidité, des mécanismes simples sans être simplistes et un rendu satisfaisant.

Ce soir, un scénario "surprise 1918": sans préparation d'artillerie, les Français surgissent du brouillard et prennent d'assaut des positions allemandes. L'objectif pour l'Allemand est de résister sur un paquet de cartes sans reculer sur la première partie de sa zone de déploiement tandis qu'il devra évacuer 6 plaquettes intactes lors du second paquet afin de prétendre à la victoire. La supériorité des poilus sur les feldgrauen est de 3 contre 2 avec un moral plus élévé.

L'assaut!

J'ai fait le choix de "baser" les figurines à l'unité afin d'adapter mes effectifs à différentes règles ("Orage d'acier" de Vae Victis, "Square Bashing" de Peter Pig, PoW et Guerre Eclair). Ce choix a des aspects négatifs ("soclage" fastidieux et préparation plus longue pour jouer) mais la modularité permet de varier les plaisirs.


Tir des "77" allemands.

Les "Michel" refluent, même les sturmtruppen se débandent...
D'autres photographies sur le site de mon club :
Figurines 15mm Minifigs et Old Glory

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Pour en savoir plus sur "l'armée française en 1918",
le Hors-série 1914-1918 Magazine
et des commentaires concernant ce numéro sur le lien ci-dessous:


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dimanche 14 mars 2010

1944, en France, en Pologne: embuscades, combats urbains et souterrains

Attendre le bon moment...


... Laisser venir
...
... la peur au ventre
...

...ils s'approchent
...


...mission réussie!


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FILM ET RESISTANCE

Voici une présentation succinte de ce splendide film polonais de 1957 tourné par le célébre cinéaste Andrei WAJDA


KANAL
"Ils aimaient la vie"




Les affiches



"KANAŁ. ILS AIMAIENT LA VIE"
Film de fiction de Andrzej Wajda, 1957

L'action du film commence le 25 septembre 1944 à Mokotow, un des quartiers de Varsovie. C'est le cinquante-sixième jour de l'Insurrection de Varsovie qui va bientôt s'achever [après 63 jours]. Une unité, de quelques insurgés survivants, tente en vain de sortir de l'encerclement de l'armée allemande. Zadra, commandant de l'unité, donne l'ordre de passer par les égouts pour atteindre le centre où les insurgés luttent encore. Dans les sinueux couloirs souterrains, immergés à moitié dans l'eau et les excréments, dans les ténèbres où près des trappes guettent les Allemands prêts à lancer des grenades, l'unité se disperse. Zadra, en tête, croît guider l'unité complète. Kula le chef de la compagnie, le lui confirme car il a peur que le commandant recule pour aller chercher ses troupes dispersées. Cependant, le sous-lieutenant Madry, un musicien qui par hasard s'est mêlé à l'insurrection ainsi que Halinka - une jeune infirmière amoureuse de Madry, décident de chercher la sortie. Korab, grièvement blessé, et l'agente de liaison Stokrotka qui s'occupe de lui, se trompent de chemin aussi et aboutissent à une bouche fermée par une grille... Madry ne peut plus endurer cette course macabre et sort par la bouche encerclée par les Allemands... Seul le commandant réussit à refaire surface Mais quand il voit que ses subordonnés sont restés dans les égouts, il retourne les chercher dans cet enfer...

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Des résistants face à la barbarie

L'alerte!

Il faut surveiller les abords et se préparer à toutes les éventualités



Les résistants se préparent à combattre


Le matériel et les vivres sont stockés


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LECTURE

LES CHASSEURS NOIRS La brigade Dirlewanger de Christian INGRAO

Les chasseurs noirs... Des repris de justice, des braconniers, auxquels Himmler en personne propose la liberté en échange d’une chasse à l’homme dans les forêts ukrainiennes et biélorusses. L’homme chargé de ce contrat faustien, Oskar Dirlewanger, est lui-même un marginal : volontaire de la Grande Guerre, "réprouvé" des corps francs, il s’est battu en soldat puis en militant nazi, contre le "monde d’ennemis" qui, à ses yeux, menaçait l’Allemagne. Amnistié, il réintègre la Waffen SS et forme, à l’été 1940, son unité spéciale : la Sondereinheit Dirlewanger.
La guerre : les chasseurs noirs la mènent contre les partisans, ils prennent aussi en charge les cohortes de Juifs polonais parqués dans les camps de travail et écrasent le soulèvement de Varsovie à l’été 1944. Les hommes de l’unité spéciale massacrent, violent, pillent à un degré tel que la hiérarchie SS elle-même ouvre des enquêtes. Ce sont 200 villages biélorusses qui connurent le sort d’Oradour, 30 000 hommes, femmes et enfants de Varsovie qui tombèrent victimes de chasseurs noirs.
Appuyé sur des archives allemandes, russes, et polonaises, ce livre offre la première étude sur les SS-braconniers de Hitler. Il explore ce moment crucial où la victime devient gibier , où les "vaincus" sont des troupeaux que l’on peut exploiter et mener à l’abattage ; cet instant où le bourreau révèle à l’historien ce qui le conduit à passer à l’acte.

Table

Introduction : Le « moment »Dirlewanger
1. L’histoire d’une brigade
2. Le cas Dirlewanger
3. Consentement et contrainte
4. Les braconniers dans la Cité
5. Une guerre cynégétique
6. Une nouvelle guerre ?
7. Après-guerre
Conclusion
Notes
Remerciements

Edité chez Perrin (2006) et dans la collection Tempus (2009)

Bonne lecture!
(celle-ci est parfois éprouvante mais indispensable)