vendredi 12 février 2016

Campagne de Belgique 1815, la bataille de Charleroi.

Voici le compte-rendu de la première bataille de notre campagne rassemblant huit joueurs du club Les Dragons de Vaires




Carte de campagne Belgique 1815.
De Bruxelles au nord à la frontière française au sud.

Lien: Règle Lasalle "maison"

Ci-dessus, la carte de la campagne. Après 7 jours de marches, de contremarches et de reconnaissance, le premier choc a eu lieu à Charleroi entre un puissant corps français et un corps anglo-allié sans cavalerie (odb ci-dessous).

La bataille de Charleroi





Ordre de bataille de la division alliée (Lee)

Anglo-Dutch Corps


Field Marshal Arthur Wellesley, 1st Duke of Wellington

1st Division (Sylvain)

Major-General Sir George Cooke ( -1 / 0 )

2nd Battalion, 1st Regiment of Foot Guards (Valiant / Experienced / SK2 / Guard)
3rd  Battalion, 1st Regiment of Foot Guards (Valiant / Experienced / SK2 / Guard)
2nd Battalion, Coldstream Regiment of Foot Guards (Valiant / Experienced / SK2 / Guard)
2nd Battalion, 3rd Regiment of Foot Guards (Valiant / Experienced / SK2 / Guard)
Sandham’s Battery Royal Foot Artillery (Foot / 2 guns + 1 howitzer / Medium)

2nd Netherlands Division, 1st Brigade (Bertrand)

Generaal-Major Willem Frederik von Bylandt ( - / - )

5e Bataljon Nationale Militie (Shaky / Amateur / SK1)
7e Bataljon Nationale Militie (Shaky / Amateur / SK1)
8e Bataljon Nationale Militie (Shaky / Amateur / SK1)
17e Bataljon Nationale Militie (Shaky / Amateur / SK1)
Artillerie van der Smissen (Foot / 2 guns + 1 howitzer / Medium)

2nd Netherlands Division, 2nd Brigade (Lee)

Kolonel Friedrich von Goedeck ( - / - )

1st Battalion, 2nd Infanterieregiment von Nassau (Reliable / Amateur / SK1 / Large)
2nd Battalion, 2nd Infanterieregiment von Nassau (Reliable / Raw / SK1 / Large)
3rd Battalion, 2nd Infanterieregiment von Nassau (Reliable / Amateur / SK1 / Large)
4th Battalion, 2nd Infanterieregiment von Nassau (Reliable / Amateur / SK1 / Large)
Artillerie Lux (Foot / 2 guns + 1 howitzer / Medium)


Ordre de bataille du corps français (Frantz)

Corps de la Garde

Division d'infanterie
Général Jeanin

5éme de ligne 4 pas de perte
10éme de ligne 1 pas de perte
8éme de ligne
65éme de ligne
75éme de ligne

Division d'infanterie
Général Morand

1er Grenadier de la Garde - 3 pas de perte
2e Grenadier de la Garde - 3 pas perte
3e Grenadier de la Garde  - 2 pas de perte
4e Grenadier de la Garde - 1 pas de perte
5e Grenadier de la Garde
Artillerie de la Garde

14 éme Division de cavalerie
Général Delort

6éme Dragon
16éme Dragon
5éme Cuirassier - 1 pas de perte
 éme Cuirassier - 4 pas de perte


L'aile gauche alliée lors des premiers mouvements offensifs français sur le pont qui enjambe la Sambre. Les échanges d'artillerie sont intenses et tournent à l'avantage de l'artillerie de la garde française.


Les bataillons nassaviens tentent une attaque sur Charleroi. L'offensive est bien menée jusqu’au nord de la ville mais les effectifs sont trop peu nombreux pour aboutir.

Les combats urbains sont acharnés entre lignards et fiers soldats de la Principauté de Nassau.

Les échanges de tir entre deux bataillons de ligne français parfois appuyés par l'artillerie et un bataillon de la garde anglaise éprouvent dangereusement les "homards".
Les mouvements préparatoires de la cavalerie française se précisent.
L'artillerie de la garde impériale a de quoi impressionner!
Le colonel Friedrich von Goedecke flanque sa droite au sud de la Sambre avec une batterie et un bataillon.
Ce dernier constitue aussi une fragile réserve.

Le général Morand harangue les grenadiers alors que les "gros frères" s'apprêtent à les soutenir
Vive l'Empereur!
Seul un bataillon de milice néerlandaise a survécu tandis que la Garde anglaise a pris le relais
.
La garde britannique à l'exception d'un bataillon a fait mouvement pour soutenir la 1ère brigade néerlandaise à bout de souffle!
La batterie de la Royal Foot artillery positionnée à la gauche du pont appuie efficacement la garde britannique.


Les cuirassiers viennent d'être repoussés.


Des carrés toujours aussi difficiles à briser.

Choc d'infanterie


Même si les pertes sont nombreuses, le Français (Frantz) parvient à encaisser les pertes sur les unités de plusieurs vagues d'assaut. La tête de pont est assurée et les soutiens pourront intervenir à loisir.

Fin de partie

Les pertes anglo-alliées sont lourdes, un tiers des unités est perdu.
La défaite est sévère, le corps anglo-allié est contraint de retraiter vers le nord au risque de perdre le contact avec le corps prussien (Olivier) situé à l'est et les deux autre corps alliés (Bertrand et Sylvain) positionnés à l'ouest.

Rien n'est joué, Wellington est un rusé.

Un grand merci aux camarades de jeu et à David qui orchestre la campagne comme le démiurge.

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