dimanche 22 septembre 2013

L'artillerie lourde française en 1914, un article et des photographies.


Je viens de lire un très intéressant article dans 14-18 Magazine n°62. L'auteur, le général A.Bourachot nous apporte d'utiles renseignements et des nuances pertinentes au constat du manque criant d'artillerie lourde de campagne dans l'armée française en 1914.
Il explique dans le détail (mais pas trop) les mécanismes qui ont amené les autorités politiques et militaires à donner la priorité à  une artillerie de campagne structurée pour l'essentiel autour du célèbre 75mm. L'auteur juge qu'effectivement l'armée française manquait d'artillerie lourde mais rappelle l'existence de batteries à tracteur et de la sous utilisation des groupes de 75 au delà de 4000 mètres alors que ces dernières pouvaient battre et contrebattre jusqu'à 7000. 

Tapies, les gueules d'acier des 75mm s’apprêtent à déverser la mort.

Une batterie en action.
Les terribles pertes de l'infanterie allemande.


"...jusqu’en août 1915, est une armée duale : une armée de campagne, dont on attend une grande mobilité (2), sous les ordres d’un commandant en chef et… l’armée des places (3), sous les ordres du ministre, constituée des places fortes (places de l’Est, du Nord, Camp retranché de Paris, places des Alpes, places côtières, etc.), cette double façon de faire la guerre étant admise par tous.
L’artillerie comporte donc deux types de structure : l’artillerie de campagne, – artillerie légère –, et l’artillerie de place et de siège (ce sont à peu près les mêmes canons) encore appelée artillerie à pied, artillerie lourde. [...]                                      Extrait de l'article paru dans le numéro 62 de 14-18 Le magazine de la Grande Guerre.

Une estafette cycliste apporte les ordres du général divisionnaire.

L’aéronautique française transmet des indications.


Les Rimaihlo devant Arras.

Les pièces lourdes de campagne sur cingolis vont faire feu.
Ce dispositif de plaques qui entoure la circonférence des roues offre des avantages certains (mobilité, cadence de tir...) 
Entre 12 et 43 kg l'obus!

14_18_MAG_62
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On complètera utilement cet article avec l'ouvrage suivant:

Les canons de la Victoire 1914-1918
Tome 1 - L'artillerie de campagne
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Deux autres tomes existent dans la collection.
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6 commentaires:

  1. De superbes figurines, et un très bel article, bravo!

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  2. Très intéressant comme toujours !

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  3. Cool post, nice looking figures

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  4. Thank you very much!
    Vive l'Entente cordiale.

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