« Ce sera l’affaire d’un déjeuner » , une règle rapide qui se laisse goûter.

La règle est proposée puis améliorée dans numéros 138 et 158 du magazine Vae Victis. Le système est forcément fluide, simple et finalement efficace.

Les mouvement sont simultanés. On commence par les charges, les mouvements, les changement de formations et enfin les réorganisations.

Viennent ensuite les tirs et les combats sur un système efficace et rapide  (feuille de référence disponible avec la règle ci-dessous). Des règles optionnelles sont disponibles concernant la logistique et la chaîne de commandement.

Enfin, la règle permet de jouer des parties "coloniales" intégrant les irréguliers, guerriers, cohues, cavalerie légère et maraudeurs... L'armée persane ou mahratte, les boxers ou les maoris, les Tahitiens contre des Américains ¹ tout est possible!

1. Lire à ce sujet les pages d'Alexander Mikaberidze dans son livre magistral, "Les guerres napoléoniennes. Une histoire globale", Flammarion, 2020.

La scénario est assez basique et inspiré par la bataille de Salamanque. Voici quelques photos.

Les deux armées quittent les hauteurs pour s'affronter dans la vallée.
Au premier plan, l'infanterie portugaise encore peu aguerrie se porte au devant des lignards français.

De part et d'autre, les batteries appuient les unités de cavalerie et d'infanterie des deux camps.

Les dragons ne parviennent pas à mettre à mal ce carré britannique mais ils se reformeront après un recul et une désorganisation. 

La cavalerie légère anglaise parvient à tenir tête à une autre unité de dragons français.

Le gros de l'infanterie française attaque le centre anglo-portugais. Les tirs de l'artillerie puis les feux de mousqueterie entame conscrits et vieux briscards. 

Les conscrits de la Confédération du Rhin sont en première ligne!

Riflemen et Highlanders veillent aux grains!

Acharnées, les cavaleries adverses retournent au combat.

L'infanterie anglaise parvient à s'infiltrer aux abords du village tandis que le centre français plie.

 Victoire française en 5 tours, 2.5h de jeu et surtout une bonne soirée avec une règle très sympathique et bien pensée.

La règle est téléchargeable sur le site du magazine VAE VICTIS

Bonus FAQ du n°158

LIEN

Merci au concepteur de la règle, Nicolas Rostaing.

A bientôt

Ludiquement

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SOLDIERS of NAPOLEON: partie test!

Toujours en quête d'une règle 1er Empire qui mêle jouabilité, temps de jeu réduit et  sensations ludiques chromées à l'impériale, nous avons testé avec Lee et Olivier la règle Soldiers of Napoléon.

La table de jeu

A gauche, une division anglo-hanovrienne et à droite une française.

Très rapidement, la gauche française est tournée.

En arrière plan, des hussards anglais qui paieront cher (feux croisés) la diversion qui a permis la destruction de la batterie française.

La gauche britannique s'organise autour d'une colline, elle est flanquée par deux batteries disposées entre la colline et un bois central.

Au centre, une brigade anglaise de 4 régiments et de riflemen s'articule
autour d'un bois central.

Lee a écrit un article concernant la règle, avec précaution, il fait certaines propositions. Vous trouverez ses réflexions sur son blog IT Figures, c'est ici.

Que de splendides français!

La milice hanovrienne prend position sur la colline...

... au centre, protégée par des essaims de tirailleurs, l'infanterie française progresse lentement.

Un régiment de dragons français soutient l'infanterie au centre tandis que l'autre régiment est parti au galop vers la gauche malmenée.

Le dispositif va s'avérer efficace...

... malgré les tirs de l'artillerie française; les pertes s'accumulent!

Pour info, c'est du 18mm!

La gauche française avance mais finit par s'effondrer sous les tirs des canons et de l'infanterie anglo-hanovrienne.

La cavalerie française ne ménage pas ses efforts, en vain!

Victoire du camp britannique mais ce n'est pas le principal.

Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié la règle. Le système des cartes jouables de trois façons me plait beaucoup. La cavalerie légère peut réellement harceler et la lourde en impose. Ajoutons le système des points de stress qui me semble bien convenir aux champs de bataille de cette époque. Il faut planifier mais le brouillard de guerre est très bien rendu et la partie est restée longtemps indécise. Nous sommes loin d'avoir tout testé mais les débuts sont très prometteurs et les intenses cogitations ludiques de Lee garantissent une connaissance fine et précise de la règle. Merci à lui.

A bientôt

Ludiquement

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27 septembre 1810, Bussaco, la revanche?

Avec mon ami Lee nous avons voulu rejouer le scénario avec la règle Tactiques proposée sur le blog de Thierry. Vous trouverez les ressources dans le précédent message concernant ce scénario 👉, ici.

Contrairement à la première partie, Lee fait le choix d'attaquer avec une gauche épaulée par le centre.

L'infanterie française de Ney se porte sur la droite française et s'apprête à monter sur le plateau.

Le centre français avance rapidement vers Sula et le monastère.

Les cacadores et attiradores résistent farouchement...

... mais la gauche française emporte la brigade légère anglo-portugaise au prix de lourdes pertes.

Les assauts français de heurtent à des contre-attaques sur le plateau et à des feux très efficaces. Les unités britanniques parviennent à relever les premières lignes fatiguées et à infliger des pertes importantes au centre (Général Loison) et au restant de la gauche française (Général Marchand). 

La droite française (cavalerie/artillerie) est envoyée trop tardivement pur construire un assaut combiné.

La cavalerie française attaque les abords de Sula mais les fantassins français sont épuisés et les britanniques restent inflexibles.

La partie se termine de nouveau par une lourde défaite française. Cette fois cependant l'infanterie aura pu mettre le pied sur les hauteurs comme dans la réalité mais dans quel état!

Je termine en conseillant ce classique à qui ne le connait pas. On y trouve le chapitre 8 concernant la bataille de Bussaco où la puissance de feu de la fine ligne rouge est mise en évidence.

Major Général B.P Hugues, La puissance de feu -
L'efficacité des armes sur le champ de bataille de
1630 à 1850. Edita S.A., Lausanne, 1976

La règle Tactiques est très appropriée pour cette bataille. La coordination difficile des différentes unités est très bien rendue et la disproportion des pertes entre les deux camps a été conforme à l'Histoire!

A bientôt

Ludiquement

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Tactique à Bussaco

Retour au Premier Empire vendredi soir et retrouvaille avec Lee pour une partie jouée avec la règle Tactiques que nous apprécions. Nous avons joué l'extension parue dans le n°3 du hors-série Armées miniatures de Vae Victis .

Nous avons utilisé les ressources du blog de Thierry dont le scénario d'une partie de la bataille de Bussaco présenté ci-dessous. Un grand merci à son auteur.

La superbe artillerie française de Lee se déploie pour bombarder le promontoire tenu par
le division Pakenham.

Bataille de Bussaco, 27 septembre 1810

Le scénario joué se situe au nord, autour du couvent de Bussaco.

Lien du pdf du site Le blog deThierry, ici

Le plateau de jeu

1er tour et premiers mouvements de la droite française vers Sula.

Des leurres sont utilisées du côté britannique (cf Placement ↑), seule la division légère du général Crawfurd est visible face à Sula.

L'infanterie légère française attaque les caçadores portugais. Les riflemen tiennent le bois à l'extrême gauche

Bussaco, 27 septembre 1810 par Patrice Courcelle

Le centre français avance ensuite et tente un assaut infructueux sur les hauteurs centrales. La partie se jour ensuite entre le promontoire, le couvent eu le village de Sulla.

Les unités d'infanterie légère portugaise serrent l'infanterie KGL située à l'extrémité du promontoire.

Devant les pertes accumulées, le général français décide de monter une attaque combinée. La division de cavalerie de Lamotte monte en première ligne.

Le général Craufurd a juste le temps d'organiser sa division en potence alors qu'à l'extrémité du plateau une unité de KGL prend le relais d'une unité sœur épuisée. Cette dernière trouve refuge dans le couvent.

L'attaque de Reynier lors de la bataille de Busaco le 27 septembre 1810 dans la guerre d'Espagne, tableau de Thomas Staunton St Clair

Les divisions Craufurd et Pakenham ont résisté. Avec l'appui de l'artillerie, lee 1st/79th Cameron Highlanders dévale les pentes et détruit une unité d'infanterie de ligne française .

Craufurd ordonnant aux 43e et 52e d'infanterie légère de charger à la bataille de Busaco le 27 septembre 1810 dans la guerre d'Espagne, de Richard Caton Woodville

La division Marchand reste l'arme au pied face aux hauteurs
où la brigade Blantyre et les Guards sont tapis.

Les survivants des divisions Mermet et Loison rétrogradent sous la protection de quelques escadrons français. Cinq unités françaises sont perdues et les divisions françaises engagées sont épuisées...

L'heure de la retraite sonne pour la droite française (6ème corps - Ney).

Craufurd félicite une compagnie d'atiradores

Lien

Le couvent de Bussaco.

Victoire britannique 5-0 

Duc de Wellington : Bataille de Busaco
le 27 septembre 1810 dans la guerre d'Espagne, tableau de Goya

Le scénario est difficile pour le joueur français. Les attaques combinées françaises sont à construire dès le début de la partie et la fragile cavalerie française doit être utilisée très judicieusement (pas de charge folle!).

Pour assurer ses positions, le joueur anglais doit organiser son dispositif de sorte à permettre une rotation des unités de première ligne et assurer un soutien efficace entre elles (c'est valable pour tous).

Afin de donner plus de chances au joueur français, on peut ne pas appliquer les règles de l'armée anglaise aux troupes portugaises et/ou KGL.

L'iconographie de cet article est extraite de l'article Battle of Busaco du site BritishBattles.com

Pour en savoir plus sur la bataille de Bussaco (en français), lien.

A bientôt

Ludiquement

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